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Fin de vie : l’importance de rédiger ses directives anticipées

20 Juin 2023

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La rédaction de directives anticipées est devenue courante chez les personnes atteintes de maladie. Il s’agit du document qui permet à vos médecins de connaître les modalités de fin de vie que vous souhaitez. Ainsi, votre volonté sera respectée si jamais vous n’êtes plus en mesure de l’exprimer le moment venu. Ouvert à tous, ce document propose plusieurs avantages pratiques.

Un moyen pour partir en paix

Il faut noter qu’accepter de perdre un proche est difficile pour tout le monde. La rédaction de directives anticipées facilite cette étape. D’ailleurs, des professionnels du bien-être comme Eonlab.fr le confirment. L’élément d’anticipation permet justement de tout prévoir. La famille et les proches n’auront donc plus qu’à appliquer le contenu du document en question.

À titre de rappel, ce document a une force juridique. Seulement, son application ne devient obligatoire que si son auteur se retrouve dans l’incapacité d’exprimer sa volonté. À ce moment précis, la personne est en mesure de tout prévoir. L’exemple le plus courant reste le souhait de ne pas être maintenue en vie artificiellement.

Les détails les plus importants dans les directives constituent les actes et les traitements médicaux à venir. La liste suivante manifeste des exemples de soins et de traitement que les patients ne souhaitent généralement pas. Elle est non exhaustive.

  • une réanimation cardiaque,
  • une réanimation respiratoire,
  • le fait d’être branché à un appareil de dialyse,
  • l’alimentation et l’hydratation artificielles
  • les interventions chirurgicales

Une procédure facilitée

Tant pour la rédaction que pour la conservation, les directives anticipées pour fin de vie ont été simplifiées. Certaines fois, les personnes qui y ont recours sont déjà très malades et ne disposent plus de capacité à écrire de longs pavés pour exprimer leurs volontés de fin de vie. Ainsi, le format peut être très simple bien qu’elle puisse toujours être substituée par un témoin de son choix pour faire preuve de prudence. Dans ce dernier cas, elle se contentera alors de signer ou de demander à ce que le témoin signe en son nom.

Pour que les directives anticipées acquièrent une force juridique le moment venu, quelques conditions doivent être respectées. Une fois que la personne souhaitant définir sa fin de vie est majeure, elle est libre dans la rédaction de l’acte. Seulement, le document doit :

  • être écrit
  • contenir des informations complètes sur l’identité de son auteur
  • afficher clairement la date de la rédaction et la signature de l’auteur
  • citer les informations sur le témoin
  • mentionner les personnes ou entité à qui une copie de l’acte sera délivrée

Une personne fiable à qui confier ses directives

Côté discrétion, toutes les personnes à qui les directives anticipées ont été confiées sont dans l’obligation de les garder confidentielles. Bien que personnel, ce document s’adresse au médecin de son auteur. Sauf exception, ce dernier sera celui qui exécute les volontés de son patient. Souvent alors, ce document se retrouve conservé parmi les dossiers médicaux du concerné.

Si jamais la personne ne dispose pas de médecin fixe, mais confie son traitement à un établissement médical, celui-ci est tenu de garantir la confidentialité du contenu du document de fin de vie. Le principe est le même si jamais le concerné a choisi une personne parmi ses proches ou ses amis comme témoins.

Côté applicabilité, les médecins et les professionnels médicaux sont les responsables de l’exécution du contenu des directives. En effet, ils sont les mieux placés pour connaître en détail les traitements que le patient ne souhaite plus recevoir.

Lors de la rédaction du contenu des directives, les médecins donnent le maximum d’informations au patient. Ils lui offrent les meilleures options en matière de fin de vie. Ainsi, le patient est en mesure de faire un choix de manière très éclairée. Dans tous les cas, le document reste non valable tant que la personne concernée dispose de la capacité à exprimer ses volontés en étant lucide et indépendante.

Les risques de l’absence de directives anticipées

Peu importe l’état du patient, les soignants sont obligés de fournir les soins et les traitements de confort adaptés. Généralement, ce détail touche l’apaisement des douleurs et l’assistance en cas de difficulté respiratoire. Selon l’état du patient, les soins et les traitements en question peuvent être renforcés sauf s’il existe des directives anticipées.

La loi oblige les médecins à proposer une fin de vie sans souffrance à leur patient. Si ce dernier n’est donc plus en mesure d’exprimer sa volonté, les médecins optent souvent pour une sédation profonde. En amont toutefois, ils doivent consulter les membres de la famille et les proches du patient concerné. En effet, il arrive que ces derniers connaissent les souhaits de fin de vie de leur être cher. Avant d’exécuter la décision de la famille à ce moment, le médecin traitant réunit son équipe et consulte d’autres médecins.

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