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Magui SARDIN

Magui SARDIN

09/09/1940 - 23/02/2025
COLOMBES

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Elie D. et 18 autres personnes ont participé à cet Espace Souvenirs.

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Andre Disso

Faire-part de décès

Les familles Disso et SARDIN, Ont la tristesse de vous faire part du décès de leur maman, tante et belle soeur, Madame Magui SARDIN. Les détails de la cérémonie vous seront communiqués sur ce site. Vous pouvez déposer vos messages de condoléances et témoignages sur ce site. Aussi, pour permettre à tous ceux qui ont connu Magui de s’exprimer vous pouvez partager cet avis de décès. Tous les amis de Magui sont convenus de se joindre à nous pour les cérémonies funéraires ci-dessous. N'hésitez pas à partager sur ce site vos photos souvenirs avec notre maman! Les heures mentionees ci-dessous sont les heures locale de Paris (GMT+1).

Déroulé des obsèques

Veillée Paris

Le jeudi 6 mars 2025 à 18:00
et finira le jeudi 6 mars 2025 à 20:00

Eglise de Saint-André 36 Rue Robespierre, 93100, Montreuil, Seine-Saint-Denis, Île-de-France, FRA

L'entrée des personnes véhiculées se fera au 57 rue voltaire 93100 Montreuil

Mise en biere

Le vendredi 7 mars 2025 à 08:30
et finira le vendredi 7 mars 2025 à 09:10

Centre hospitalier d'Argenteuil 69 Rue du Lieutenant Colonel Prudhon, 95107 Argenteuil

Crémation

Le vendredi 7 mars 2025 à 11:00
et finira le vendredi 7 mars 2025 à 11:40

Crématorium de Cormeilles-en-Parisis 27 Rue Georges Méliès, 95240 Cormeilles-en-Parisis, France

Veillée au Cameroun

Le jeudi 27 mars 2025 à 18:00
et finira le jeudi 27 mars 2025 à 20:00

Domicile Famille Pagna - Bonaberi Petit marché Bonambappè - Bonaberi

699 95 14 31 / 672 16 17 61

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Souvenirs partagés


Biographie

deceased profile

BIOGRAPHIE DE MAGUI SARDIN Magui est née le 09 septembre 1940 dans le petit village de Ndogbaembi, arrondissement de Yingui, département du Nkam, région du Littoral, en République du Cameroun. Elle est la 2ème d’une fratrie de trois (03) enfants. Elle perdra très tôt sa mère ainsi que sa sœur cadette, du fait du départ en exil forcé de son père en Guinée Equatoriale, à cause de son opposition à l’administration coloniale, qui le déchoira de son titre de Chef de village. Puis, vinrent les luttes pour l’indépendance du Cameroun. La bourgade de Ndogbaembi est désignée comme une zone de repli des combattants indépendantistes. L’administration décide de vider la localité de ses habitants pour mieux circonscrire le repaire des indépendantistes. La jeune Magui et son frère ainé trouvent refuge dans des familles d’accueil d’abord à Bonépoupa, ensuite à Ebolowa, puis enfin à Douala. C’est à Douala que la jeune et très dynamique Magui prend résolument ses marques. Comme une bimane, elle met la main dans la boue pour s’assurer une vie digne et respectable. De jeune femme de ménage à rayonniste dans des magasins huppés de l’époque, elle se forge une personnalité de roc, qui lui vaudra le respect de ses congénères. Mais Magui n’est pas seulement une jeune femme travailleuse, elle est aussi une belle femme, qui remporte au passage plusieurs concours de beauté. Le 11 septembre 1971, Magui épouse CLAUDE SARDIN à Douala. C’est le début d’une longue et belle idylle qui s’achèvera par le décès de son tendre époux le 25 Novembre 1999. Toujours en quête de l’excellence, Magui, qui est à un moment caissière chez Mercedes au Cameroun, décide de se former aux métiers de l’esthétique et de la coiffure à L’Oréal de Paris. Elle en revient suffisamment aguerrie, et lance le célèbre salon MAGSA COIFFURE de douala, au quartier Bali. MAGSA COIFFURE n’est pas qu’un simple salon de beauté pour dames de qualité. C’est aussi une académie qui a permis à plusieurs jeunes filles, devenues dames aujourd’hui, de donner vie à leur rêve d’esthéticienne et de coiffeuse professionnelle. Pascale l’ivoirienne, Jacky, Cécile, Marie Chantale, et bien d’autres, sont l’un des meilleurs héritages que Magui nous laisse aujourd’hui. Au terme de leur mission au Cameroun, Magui et Claude SARDIN prennent une belle retraite en 1986 dans leur ferme à Limoges. Après le décès de Claude. Magui s’installera définitivement à Paris, d’abord à Versailles, puis enfin à Colombes. Depuis Paris où elle « règne », Magui veillera à l’éducation de ses 09 enfants et petits fils. Son crédo, et elle ne s’en cachait pas, c’était d’encourager sa descendance à aller le plus loin possible dans leurs études, afin de faire partie de l’élite de demain. Elle se déploiera en faveur des plus démunis, offrant aux autres, et s’oubliant quelques fois, agissant en véritable Général de ‘’ l’armée du salut’’. L’altruisme, la générosité, l’amour de l’autre sont les traits caractériels auxquels on reconnaissait Magui. Grande gueule quelquefois, Mamy Macai, comme elle aimait se faire appeler, savait trouver les mots justes pour exprimer un mécontentement. Passionnée de la pêche sous-marine, de la chasse et aussi des voyages, elle savait consacrer ses weekends et ses vacances à ses hobbies. Elle n’hésitait d’ailleurs pas à partager tous les lundis, les produits de ses parties de pêche dans l’océan atlantique, au large de Kribi. Baptisée à l’église catholique à sa naissance, elle croyait de plus en plus à un monde nouveau, écoutant fiévreusement des prêches de pasteurs protestants, et invitant chacun à se repentir en vue du jugement à venir. Magui a été de tout temps un pilier de la famille DISSO. Et le plus bel hommage qu’on puisse lui rendre aujourd’hui, c’est de savoir toujours se mettre au service des moins nantis, de la veuve et de l’orphelin, du plus petit et du plus grand.