Patrick JEFFRIES-BRITTEN est né le 21 mars 1946 à Berlin. Sa mère, qui avait suivi le général de Gaulle à Londres, faisait partie de l’armée d’occupation à Berlin. Mais ils reviendront se baser à Paris où il grandit.
Une mère frondeuse et fantasque qui adore les histoires et les voyages - goûts dont son fils héritera - très indépendante elle-même, elle laisse son fils très libre.
Il vit sa première expérience professionnelle à 13 ans. Sa mère a répondu à une annonce dans France Soir et après un casting avec un jeune assistant qui s’appelle Philippe de Broca, il est retenu pour le deuxième rôle, celui du meilleur ami d’Antoine Doisnel, dans Les 400 coups de François Truffaut.
Cette aventure peu banale lui vaut le renvoi de l’établissement catholique où il était scolarisé car les parents d’élèves étaient scandalisés. Il sera réintégré quand le film obtient le grand prix de l’Office catholique du cinéma. Mais sa vie ne sera plus jamais comme avant. Le film a été sélectionné au festival du cinéma de Catapulco et un grand voyage au Mexique et à New York autour de Noël 1958 le fait vivre bien au-dessus de son âge.
Il est resté longtemps en contact avec François Truffaut qui l’invite sur ses tournages, s’est rapproché encore tout récemment de l’association des Amis de François Truffaut et même s’il n’y fait pas carrière, le goût du cinéma ne le quittera jamais.
C’est un voyage à 18 ans qui sera à l’origine d’une autre de ses grandes passions, la Turquie. Il y passera deux ans comme coopérant en 1970-72, encore une expérience marquante.
Ses études sont variées, dans le désordre Sciences Po Paris, la Faculté de droit du Panthéon et l’école des langues orientales.
Puis Patrick entre au CNPF aujourd’hui MEDEF.
La plus grande partie de sa vie professionnelle s’est ensuite déroulée au sein d’organisations patronales (syndicats de la métallurgie, de la plasturgie et de la presse) et particulièrement de leurs associations de formation.
Comme animateur, coordinateur ou directeur de centre de formation, il s’est spécialisé dans les problématiques de développement dans des structures et des milieux où marketing et vente sont des notions relativement nouvelles.
Il ouvre entre 1980 et 1999 3 centres de formation continue, technique et tertiaire à Paris-Romainville, Lyon-Vaulx-en-Velin et Strasbourg-Schiltigheim. Son rôle va de la recherche de locaux à l’aménagement, le recrutement, le démarrage et le développement.
A partir des années 2000, il œuvre au sein d’ITG, le leader du Portage salarial. Il monte des projets pilotes avec l’ASSEDIC de l’ouest francilien, Pôle Emploi, le pôle Leonard de Vinci et un opérateur privé. Il accompagne ainsi quelques centaines de cadres dans leur retour à l’activité ; il a aussi animé des stages de formation pour la grande distribution (FNAC, Conforama), et des stages de préparation à la retraite pour les salariés d’un grand groupe.
Arrivé en Vallée de Chevreuse à la fin des années 2000, il mettra son énergie au service d’une association locale. Son engagement lui vaut de recevoir la médaille de la Ville d’Orsay en janvier 2023.